2013/02/22

La tragédie d'Oradour évoque la question des citoyens armés ainsi que celle de l'inutilité de la perpétuité soi-disant incompressible


C'est l'histoire d'Oradour-sur-Glane, page tragique de la seconde guerre mondiale
expliquent .
10 juin 1944 : le régiment Der Führer de la Panzerdivision Waffen SS Das Reich investit ce bourg de Haute-Vienne et massacre 642 personnes, dont 221 femmes et 215 enfants de moins de 14 ans. Parmi la poignée de rescapés, Robert Hébras, fusillé dans une grange, sauvé par miracle du coup de grâce puis de l'incendie allumé par les bourreaux. Sa mère et ses deux soeurs sont mortes, brûlées dans l'église. C'était alors un jeune homme de 18 ans, un être agile, ce qui lui sauva la vie.

Il a aujourd'hui 87 ans. Droit comme un i, il guide toujours des visites dans le labyrinthe des ruines, jusqu'aux murs de la grange où les hommes ont été fusillés, "pour le souvenir mais surtout pour le présent". Robert Hébras a été récemment décoré en Allemagne et en Autriche pour "son implication passionnée dans le travail de réconciliation".

Georges Châtain et Benoît Hopquin rappellent aussi que
le massacre du 10 juin est la pire, mais pas la seule, des tueries perpétrées par la division Das Reich dans sa traversée de la région. La veille, le 9 juin, elle a pendu 99 otages aux balcons de Tulle (Corrèze) et envoyé en déportation 149 hommes dont 101 ne reviendront pas. Elle a fusillé 67 civils à Argenton-sur-Creuse (Indre).

 … Georges-René Boos, le seul Alsacien volontaire, condamné à mort à Bordeaux, peine commuée en prison à vie, sera à son tour élargi en 1958 et disparaîtra dans la nature.

 … c'est la France entière qui est perturbée. Dans Le Monde du 20 février 1953, Hubert Beuve-Méry signe l'éditorial "Une victoire de Hitler". "Fallait-il jeter un manteau de silence, sinon d'oubli, sur l'odieux massacre... L'honneur n'avait et n'a rien à faire dans ce débat, sinon par le jeu combiné de raisonnements mal conduits et de sentiments exaspérés..."

Est-il possible de se poser deux questions — tout en évoquant les critiques habituelles de la société américaine, par les Européens naturellement plus doués que les Ricains sur ces questions (sur toute question) ?

• Est-ce qu'on peut admettre que les habitants d'Oradour-sur-Glane auraient bien aimé avoir eu des armes à feu le 10 juin 1944, et qu'il aurait été bon pour eux de pouvoir "vendre chèrement leurs peaux" — voire mettre en fuite les membres du SS (qui ne pouvaient savoir combien de citoyens étaient armés, s'ils étaient en face de gens bien entraînés, et qui même en cas de victoire finale de l'armée allemande, ne souhaitaient pas être tués, même avec une balle d'un vieux fusil de la dernière guerre) ?

• Est-ce qu'on peut admettre que la seule chose que méritaient bon nombre de ces SS, c'était la peine de mort ? et que la commution de cette sentence à la prison à vie — une perpétuité invariablement promise par les opposants de la peine de mort comme réelle et incompressible —, même dans un cas aussi extrême que celle-ci (un massacre de 642 âmes!), a presque aussitôt été réduite à une peine risible (5 ans en prison) ?

2013/02/21

American Capitalist to French Socialist Politician: "How Stupid Do You Think We Are?"

A huge scandal has erupted in France as an American tycoon answers bluntly a socialist government's call for a take-over of a French factory, thereby saving its workers' jobs.

Maurice Taylor refuses to rescue Goodyear's tire factory in Amiens, he told French industry minister Arnaud Montebourg, because the workers are lazy, they are overpaid, and they talk too much, writes The Daily Mail's Ian Sparks.

French workers get "one hour for breaks, talk for three hours and work for three", said the chairman of U.S. tire giant Titan International, adding that "I told the French union workers this to their faces. They told me that's the French way!"

"Goodyear tried for over four years to save some of the highest-paid Amiens jobs, but the French unions and the French government did nothing but talk."

More from Les Echos journalist Leïla de Comarmond (merci à Carine, Bill, Damian, Valerie, et al). But the story doesn't end there: Arnaud Montebourg's way of replying to Maurice Taylor's "ignorant" words — "as extremist as they are insulting", "as ridiculous as they are insensitive" — is to give the Titan CEO lessons in history, bringing up Lafayette and the Normandy landings as well as… Barack Obama:
Do you at least know what La Fayette did for the United States of America? As for us, we Frenchmen, we will never forget the sacrifice of young American soldiers on the beaches of Normandy in 1944 to deliver us from Nazism. And since you have made the choice of criticizing your own country in your letter to me, I must tell to what point the French government admires the policies implemented by President Obama. 
Regarding the Lafayette argument, Damian Bennett feels the need to react:
Well, yes, he was certainly instrumental. No true American would ever hesitate to help out Lafayette.

But M. Montebourg here is the difference — Lafayette worked a full day and then some, worked hard, endured hardships and deprivations, and gave an exemplary account of himself. America is forever in his debt.

GoodYear d'Amiens is no Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, the Marquis de La Fayette.

2013/02/19

Tout compris : Les hommes ne sont autre que des brutes réactionnaires tandis que les femmes sont des anges pures et sans reproche


Résumé de l'article de Patric Jean qui descend des organisations comme SOS Papa :

Ce cinéaste, évidemment neutre et objectif, à tout compris. Les hommes ne sont autre que des brutes réactionnaires tandis que les femmes sont des anges pures et sans reproche.

L'article dit que le premier homme a fait de la prison. Pourquoi ? Pour "avoir enlevé" son fils.

N'est-ce pas, plutôt, la femme qui a enlevé le fils (de la vie du mari), et ensuite l'État qui a enlevé le fils en toute "légalité"?

Qu'est-ce un pays où le gouvernement peut entrer dans la vie d'un être humain (homme ou femme) et lui prend son enfant, c'est-à-dire ce qui lui est le plus cher? Totalitaire?

Les pères n'auraient qu'un seul droit, celui d'être une machine à sous (et de fermer leurs gueules).

Après cela, qu'ils s'estiment heureux s'ils voient leur enfant une heure toutes les deux semaines, et cela en présence d'une parasite — pardon, d'une assistante sociale bien plus qualifiée que lui (évidemment!) de savoir ce qui est bon pour l'enfant. L'enfant qu'il a vu naître et qu'il a chéri, contrairement au juge.

Apparemment, peu de nos féministes avant-gardistes se sont dit que ce qui pourrait être bon pour l'enfant serait — peut-être, hein? — de… ne pas être séparé de leurs pères.
"Ce papa bénéficiait d'un droit de visite élargi"

"de quel droit ces papas réclament-ils la garde...alors que la justice a déjà statué l'inverse?"
Mais quelle est cette société soi-disante avant-gardiste et progressiste et… libre (!) que nous avons créée où des juges, des bureaucrates, viennent se mêler de la vie privée des citoyen(ne)s et leur enlèvent leur "bien" le plus cher?!

Les féministes n'ont pu ce faire qu'en convaincant la population que l'homme moyen est un incapable, une brute…

Le Monde :
"Je ne regrette absolument pas" d'avoir emmené mon fils "l'année dernière deux mois en Ardèche, car sinon je ne l'aurais pas vu", a-t-il expliqué. Dans un communiqué adressé à l'AFP, relevant une série d'éléments graves attribués au père, l'avocate de la mère de l'enfant, né en 2006, avait fait état de deux soustractions d'enfant – l'une de quinze jours, en 2010, et une seconde de deux mois et demi, en 2011 –, ainsi que de propos menaçants de Serge Charnay à l'endroit de la mère de son fils. Selon l'avocate, à la suite de ces soustractions, "la cour d'appel de Rennes a suspendu le droit d'accueil du père". …

DES ÉMULES
L'action de Serge Charnay a fait des émules. Un autre père, d'une trentaine d'années, qui se plaint d'être privé de tout contact avec son fils depuis trois ans, s'est ainsi retranché pendant deux heures dimanche matin en haut d'une grue à Strasbourg, puis en est descendu de lui-même après l'intervention de la police.

A Saintes (Charente-Maritime), un homme de 41 ans, lui aussi mécontent d'un jugement relatif à la garde de son enfant, est monté dans la nuit de samedi à dimanche sur le toit de son immeuble, menaçant d'en sauter. L'homme est descendu au bout d'une heure et a été hospitalisé, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police.
Anne-Sophie intervient :
Un peu de misandrie de bon matin ça réveille.... Non mais c'est quoi cet article?! Tous les hommes concernés par l'éducation de leurs enfants sont donc des pédophiles potentiels, des machos, des homophobes...

2013/02/18

Loin d'aider les "défavorisés", l'assistanat aggrave plutôt leurs conditions

Le plus éprouvant dans la période est sans doute cette bonne conscience scientiste et technocratique qui reste persuadée qu'avec cet État issu du changement de civilisation promis par Aubry et Taubira (entre autres), il n'y aurait plus jamais de vente de cheval en lieu de boeuf, plus jamais de chômeur immolé, plus jamais de licenciement, et bien au contraire du travail pour tous, de la protection pour tous, et déjà du mariage pour tous, ce qui est bien la preuve que cela avance dans la bonne direction… 
 Lucien SA Oulahbib nous revient avec une autre perle d'article :
Sauf que c'est cette conviction qui ne doute jamais d'elle-même qui fatigue. Elle reste persuadée de connaître "la" cause de tout ce qui ne va pas et qui pourrait être résolu définitivement. Il est aisé de la deviner : c'est "le" libéralisme bien sûr, et son "profit", sa "domination" ; supprimez-les et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, CQFD.

Exagéré ? Si peu. Il suffit d'ailleurs pour s'en convaincre d'observer les arguments socialistes les plus "sérieux" pour justifier le fameux impôt des 75% : il serait question de faire "comme Roosevelt " qui avait taxé à 82% pendant des années durant les années 40 jusqu'aux années 70, or, précisément, cette "manne" a financé un assistanat qui a créé Harlem et le Bronx, les familles séparées volontairement pour mieux toucher chacun de son côté le "welfare ", les hommes laissant les femmes se dépatouiller avec les enfants qui, sans autorité paternelle, se sont mis à traîner dans les rues avant d'être pris en charge par les gangs, et il a fallu attendre les années 80, le pic des affrontements urbains, à L.A par exemple, pour que certains intellectuels (comme Rawls) pourtant libéraux (au sens américain, bref, de "gauche") émettent l'idée pourtant rabattue par nombre de films, de romans, d'intellectuels de "droite" que l'assistanat (le fait de distribuer du poisson au lieu d'apprendre à le pêcher) loin d'aider les "défavorisés" aggrave plutôt leurs conditions. Et depuis que l'assistanat a été réformé, Harlem et le Bronx sont devenus sous Clinton puis Bush, des quartiers comme les autres

… Mais rien n'y fait. L'élite postmoderne actuelle est autiste, suicidaire même, toute réfutation est considérée comme une "contestation" de sa vérité puisqu'elle est persuadée d'avoir raison sur toute la ligne : il existe de "la domination", des "inégalités", du "genre", etc, donc il faut les supprimer. Comment ? il faut ! oui, mais, comment ? Déjà en supprimant le genre, puis la différence, par exemple entre citoyen et non citoyen, enfin le patron, du moins celui qui ne veut pas faire comme il faut ; autrement dit ce qui prime c'est l'irrationnel, la confusion, l'anti-rationnel aussi, au sens de croire que la croissance se décrète, qu'il suffirait de supprimer le nucléaire pour donner du travail pour tous, supprimer les profits, les "licenciements boursiers" alors que souvent en période basse les entreprises restructurent, même si elles font des profits, parce qu'il s'agit de ne pas attendre que cela aille plus mal pour agir en amont.

Mais le seul fait d'écrire ce qui précède catalogue, c'est fini, la secte ferme ses écoutilles, et elle psalmodie : " discours de droite, discours de droite" comme un mantra qu'elle récite, elle blâme avec aussi, juge, écarte : est de "droite", donc le mal absolu, tout discours qui critique ces formules dominantes clouant au pilori le riche, le chrétien anti-PMA et GPA. Dans ce cas, il n'y a même plus de discussion possible ; le discours du national-étatisme postmoderne se met en route et écrase tout ce qui n'est pas lui. Le règne de l'absolutisme s'amorce, se renforce même tous les jours.