2012/04/19

Contester ses PV reste compliqué

Les officiers ministériels bloquent parfois illégalement les droits des automobilistes
nous dit Rafaële Rivais dans Le Monde..

Chaque automobiliste devrait pouvoir contester ses amendes devant un tribunal : la Cour européenne des droits de l'homme vient de le rappeler, à travers trois jugements condamnant la France. Dans chacune de ces affaires, des conducteurs avaient contesté leur contravention, et demandé à comparaître devant un tribunal, ce qui leur avait été refusé. Ils avaient saisi la justice séparément. Tous trois sont avocats et l'un d'eux, Rémy Josseaume, est même spécialisé dans le droit routier. "Il n'y a qu'un avocat pour contester devant la Cour de Strasbourg une amende de quelques dizaines d'euros, alors que la procédure coûte deux à trois mille euros !", reconnaît-il.

… Les juges [de la Cour de Strasbourg] rappellent que le médiateur de la République avait dénoncé les pratiques illégales des officiers ministériels dès 2006. Le garde des sceaux avait alors envoyé aux parquets une circulaire destinée à remettre les pendules à l'heure. Il devrait bientôt publier au Journal officiel un texte réglementaire rappelant la procédure à suivre.

Il suffit de dire que quelqu'un est de "droite" pour le diaboliser à jamais, qu'il soit prof, artiste, journaliste, c'est fini pour lui

Lucien SA Oulahbib témoigne :
Sur France Info le lundi matin 16 avril, un journaliste raconte ce que Le Monde avait déjà relaté quelques jours auparavant:
Dominique Fillon, le frère de François, pianiste de son état, est persona non grata dans les municipalités socialistes et communistes : impossibilité de tenir un concert, louer une salle, son patronyme le cloue, l'écarte, le "stigmatise"…voilà donc une belle discrimination à l'embauche, une espèce de racisme, certes, mais…de gauche donc cela passe et puis à bas les riches et leurs amis etc (les enfants de bourgeois et de nobles n'avaient pas le droit d'aller à l'école sous Lénine -admirateur de Robespierre- ressuscité sous les traits de Mélenchon) ; sauf que ce fait Fillon n'est pas le seul, j'en fais l'expérience à chaque fois lorsque, malgré un doctorat en sociologie et une habilitation à diriger des recherches en science politique je n'arrive pas à me faire qualifier par les sections universitaires 04, 19, 17 alors que je pourrais avoir un poste puisque les équipes sur le terrain me confie bien des cours tandis que nombre de "qualifiés" – et qui le sont parfois depuis longtemps – ne trouvent même pas de cours ;

bref, je ne veux pas pleurer sur mon sort, (je peux aussi rappeler cette rapporteuse qui, à l'agrégation de sciences politiques en 2010 m'accusa, du moins quand j'étais encore dans le couloir, d'être pro-israélien), je veux seulement souligner que bien avant l'arrivée de Sarkozy au pouvoir en 2007 une telle haine, discrimination, racisme, prévalaient ; prévalent encore plus ; par exemple il suffit toujours de dire que quelqu'un est de "droite" pour le diaboliser à jamais, qu'il soit prof, artiste, journaliste, c'est fini pour lui, comme à l'époque soviétique, voire les débuts du national-socialisme puisque tout riche, tout critique envers l'islam, est montré du doigt, empêché de parler, accusé d'être complice objectif du sanguinaire norvégien, sauf s'il est connu, pas encore écarté, pas encore parqué parce qu'ils ne sont pas encore au pouvoir; qui ?

Les néo-"enragés", impossible de discuter, bien avant que Sarko soit élu la haine hystérique prévalait et chacun se prend pour un petit soldat de l'extension du terrain de la lutte en allant chercher le scalp libéral. On en est plus dans les arguments rationnels en dernière instance mais dans la passion de l'argument du nazi schmittien divisant le monde en ami et en ennemi : qui m'aime monte dans le même train, même s'il va s'effondrer (dit Nicolas Baverez), surtout peut-être car il est plus grave de réussir que de faillir à échouer.
Pendant ce temps les mesures réellement nécessaires pour contrer ce climat de haine n'ont jamais été prises, on n'a même aidé l'étatisme à s'installer en parlant comme lui, jusqu'à Marine Le Pen mélanchonisée avec son appel à "l'Etat stratège" alors que l'on a besoin plutôt d'un Etat arbitre, même si l'arbitrage cela veut dire aussi s'occuper de la qualité du terrain et pas seulement siffler les fautes.

Pendant ce temps aussi dans le monde, on tente de geler des situations d'autrefois ne comprenant pas que les temps changent et qu'il vaut mieux soutenir par exemple les Touaregs du MNLA plutôt que les traîtres à la cause amazigh qui ont préféré se soumettre à l'arabo-islamisme. Il faut choisir. Comme en Syrie et en Afghanistan. En Iran. La Corée du Nord. Il faudrait à la fois les attirer dans un débat idéologique sur une tribune mondiale comme le voulait le nervis iranien devenu président lorsqu'il dit un jour que l'enseignement des sciences sociales n'apporterait rien au peuple iranien puisque l'islam répond à tout ; il aurait fallu discuter et en même temps montrer les muscles en le contrant partout, tuant ses agents en Syrie et en Irak ; comme la Corée du Nord : discutons communisme en emmenant Badiou et Mélenchon là-bas, et en même temps menaçons d'autoriser le Japon à avoir la bombe. En Afghanistan il est pour le moins étrange que l'on ne conteste pas aux Talibans le droit de se poser comme libérateurs du pays alors qu'ils le vendent au Pakistan et à ses hordes fanatiques. Au contraire, les frappes par drones à sa frontière sont désormais interdites, ce qui va leur permettre d'emmener de plus en plus de monde à l'attaque puis de s'y replier sans peur d'éventuelles représailles otanesques.

Revenons à la campagne française : du mou pour chat, ronron même ce qui est pis, les vraies décisions dont parle Baverez ne seront jamais prises à froid, encore un quinquennat pour rien. Vive 2017 et passons à autre chose puisqu'il faut attendre la maturation de la décomposition avant d'agir : seul hic, beaucoup de groupes dans l'ombre ne vivent que de ce moment à venir, seule certitude : cela va faire mal… des têtes vont tomber. Une promesse qui risque d'être tenu.

2012/04/15

Foreigners of every race know that the U.S. is the least racist country in the world but most black Americans and the entire left deny it

In light of the tragic killing of black teenager Trayvon Martin — and the manufactured hysteria surrounding it — one thing needs to be stated as clearly and as often as possible
writes Dennis Prager in a column that seems designed for race-baiters in America as well as abroad (l'Éducation Nationale?):
The United States is the least racist and least xenophobic country in the world.
Foreigners of every race, ethnicity, and religion know this.
Most Americans suspect this.
Most black Americans and the entire left deny this.

Black Africans know this. That is why so many seek to live in the United States. Decades ago, the number of black Africans who had immigrated to the United States had already surpassed the number of black Africans who were forcibly shipped to America as slaves.

And members of other races and nationalities know this. Even Muslim and Arab writers have noted that nowhere in the Arab or larger Muslim world does an Arab or any other Muslim have the individual rights, liberty, and dignity that a Muslim living in America has. As for Latinos and Asians, vast numbers of them from El Salvador to Korea regard America as the land of opportunity.

And when any of these people come here — from anywhere, speaking any language, looking like a member of any race — they are accepted as Americans the moment they identify as such. He or she will be regarded as fully American. This is not true elsewhere. A third-generation Turkish-German, whose German is indistinguishable from the German spoken by an indigenous German, will still be regarded by most Germans as a Turk. The same holds true elsewhere in Europe.

… Xenophobic? It is probably fair to say that most Americans are xenophiles.

… The left-wing drumbeat about America as racist is a combination of politics and black memory.

The political aspect is this: The Democrats and the left recognize that if blacks cease viewing themselves as victims of racism, the Democratic Party can no longer offer itself as black America's savior. And if only one out of three black Americans ceases to regard to himself as a victim of racism, and votes accordingly, it will be very difficult for Democrats to win any national election.

The other issue is black memory. Apparently, most blacks either cannot or refuse to believe that the vast majority of whites are no longer racist. Most Americans were hopeful that the election of a black president — thereby making America the first white society in history to choose a black leader — would finally put to rest the myth of a racist America. More than three years later it seems not to have accomplished a thing. I now suspect that if the president, the vice-president, the entire cabinet, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, and all nine justices on the Supreme Court were black, it would have no impact on blacks who believe America is a racist society — or on the left-wing depiction of America as racist.

One can only conclude that the smearing of America's good name is one of the things at which the left has been most proficient.