2012/04/05

Alors que Le Monde répète les accusations de racisme hystériques, de plus en plus de Noirs américains s'attaquent aux antiracistes professionnels

Et un de plus ! Encore un faux scandale de racisme, en première page du Monde (censé par ailleurs faire oublier aux Américains les échecs déplorables de Barack Obama en matière d'économie (prix du pétrole, etc) et censé rappeler aux Français et aux autres étrangers à quel point l'Amérique est un enfer cauchemardesque de racistes déchaînés)…

Les titres ? Sensationnels à souhait : à la une, on évoque James Bond et d'autres assassins professionnels sans états d'âme, avec Dans l'Amérique surarmée où il est permis de tuer ; à l'intérieur, Au pays des homicides justifiables.

Non, Le Monde, il n'est pas "permis de tuer", il est permis de se défendre.

Oui, Le Monde, c'est vrai, quand un homicide provient d'une acte auto-défense, et cela même en France, il est a priori considéré justifiable…

Dans l'article, Philippe Bernard semble évoquer les joyeux lurons de La Boum en décrivant Trayvon Martin comme un "lycéen" et un "adolescent". Un lycéen, de quelque couleur qu'il fût, qui vous cogne la tête dans l'asphalte n'est pas un des compagnons inoffensifs de Sophie Marceau.
Le texte [du parlement de la Floride] exonère de poursuite tant pénale que civile quiconque utilise "la force, y compris létale" pour défendre son droit à rester "dans n'importe quel endroit où il a droit de se trouver". Sans cette disposition analysée par les opposants comme un véritable "permis de tuer", l'adolescent ne serait peut-être pas mort. En tout cas, son meurtrier ne serait pas en liberté.
Philippe Bernard a raison, bien sûr. Mais pourquoi l'alternative ne pourrait être qu'à l'eau de rose ? — sans doute "le meurtrier" (qui n'en serait plus un, en effet) ne serait pas en liberté. Peut-être que George Zimmerman serait mort, lui, à la place de son assaillant ou dans le coma. Qui peut le savoir ? "Sans cette disposition" aussi, il y aurait peut-être plus de crime aussi (puisque les criminels auraient moins raison d'avoir peur d'une personne qui pourrait être armée). Mais il y a plein de présomptions sur cette affaire (sans parler de recherche de victimes et d'insanités), par les antiracistes professionnels, qu'en fait ils ne savent pas, qu'ils ne peuvent pas (encore) savoir, et que personne ne connait (encore — et peut-être jamais), sans parler des — vraies — victimes dans cette affaire qui sont ignorées par la gauche

On a ensuite droit à des chiffres terrifiants. Terrifiants, vous dis-je, car
le nombre d'"homicides justifiables", c'est-à-dire dont l'auteur échappe à toute poursuite,
aurait triplé. C'est-à-dire qu'il serait passé de… "12 à 36 par an en Floride." On comprend q'on n'évoque pas les statistiques en termes de pourcentage, car dans un État de 19 millions d'habitants, les chiffres de 12, 24, 36, ou même 100 ou 190 (190 équivaudrait à 0,001%, sans doute trop, dans tous les cas, mais pas exactement de quoi faire état de "Far West sauvage, sauvage") paraîtraient bien moins impressionnantes. Enfin, cette phrase, qui est édifiante :
Des meurtres commis aussi bien lors de querelles de voisinage, de disputes de bar ou de rixes entre automobilistes, restent ainsi impunis.
Impunis. Comprendre que pour Philippe Bernard (et pour la raison d'État?), les citoyens, ou en tout cas ceux responsables d'homicides, sont présumés coupables (ou abrutis), passables de punition, sans pouvoir se défendre (par la loi censé… restaurer la présomption de l'innocence)… Ce pourquoi, précisément (!), la loi "Stand Your Ground" ("Défendez votre territoire !") avait reçu un large soutien !

Quant au sujet du racisme, notez que Le Monde n'appelle plus George Zimmerman un Blanc (puisqu'il est latino) et ne fait plus valoir qu'il est (ou qu'il serait symbolique des) conservateur(s) (puisqu'il est démocrate, soit de gauche).

Surtout, Philippe Bernard ignore les critiques, de plus en plus nombreuses, du politiquement correct et de la pensée unique par les Noirs américains, tant de droite que de gauche, comme cet article écrit par Juan Williams :
But what about all the other young black murder victims? Nationally, nearly half of all murder victims are black. And the overwhelming majority of those black people are killed by other black people. Where is the march for them?

The race-baiters argue this case deserves special attention because it fits the mold of white-on-black violence that fills the history books. … Black America needs to get out of the rut of replaying racial injustices of the past.

… While civil rights leaders have raised their voices to speak out against this one tragedy, few if any will do the same about the larger tragedy of daily carnage that is black-on-black crime in America.

Enfin, un résumé des l'histoire des scandales racistes les plus récents nous apprend à quel point il apparait qu'après l'hystérie initiale, ces scandales sont une fumisterie.

… virtual hailstorms of racist graffiti and nooses materializ[ed] on college campuses, all of which invariably end up having been put there by the alleged victims, the [mainstream media] didn’t even pause before conjuring a racist plot in the shooting death of Trayvon Martin in Florida last month.

Like Captain Ahab searching for the Great White Whale, the [MSM] is constantly on the hunt for proof of America as « Mississippi Burning. »

Over St. Patrick’s Day weekend, the month after Martin was killed, gangs in Chicago shot 10 people dead, including a 6-year-old girl, Aliyah Shell, who was sitting with her mother on their front porch.

One imagines MSNBC hosts heaving a sign of relief that little Aliyah was not shot by a white man, and was thus spared the horror of being a victim of racism.

As it happens, Trayvon Martin wasn’t shot by a white man either, but by George Zimmerman, a mixed-race Hispanic who lives in a diverse (47 percent white) gated community and tutors black kids.

But Hispanic is close enough for the NFM. They’re chasing the Great White Whale of racist America and don’t have time to check to see if the whale is actually a guppy.

… On the basis of little else, the media conjured a Hollywood script: A « white » man was « stalking » a little black kid — who could be Obama’s son! — confronted him, beat him senseless as the small black child screamed for help, and finally shot the kid dead, « just because he was black. »

Two weeks of nonstop hysteria later, it turns out that every part of that gripping plot is based on nothing that could be called a reasonable assumption, much less a fact.

Poir finir, un commentateur noir de plus fait valoir que la mort du Trayvon est en train d'être exploité par les antiracistes professionnels :

SHELBY STEELE: The Exploitation of Trayvon Martin. “The absurdity of Jesse Jackson and Al Sharpton is that they want to make a movement out of an anomaly. Black teenagers today are afraid of other black teenagers, not whites. … Trayvon’s sad fate clearly sent a quiver of perverse happiness all across America’s civil rights establishment, and throughout the mainstream media as well. His death was vindication of the ‘poetic truth’ that these establishments live by.”

2 comments:

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