2010/08/20

Les juges, "aveuglés par l'idéologie bobo" : Deux poids deux mesures ?

S'il faut en croire Riposte Laïque,
Les Républicains, épris de justice, sont profondément indignés du maintien en prison d'un vieil homme de 73 ans, René Galinier, quand des voyous qui agressent délibérément des policiers, aux Tarterets, sortent libres du tribunal. C'en est assez de ces juges, aveuglés par l'idéologie bobo, qui pratiquent, depuis des années, l’inversion des valeurs entre vrais délinquants et simples citoyens, donnant l'impression d'un insupportable système de «deux poids deux mesures ».

… Nous pourrions multiplier les exemples de décisions étranges prises par des magistrats totalement déconnectés de nos concitoyens, et qui semblent tellement les mépriser qu’on se demande si la justice est encore rendue « au nom du peuple français » dans notre pays. Ce peuple n’intervient d’ailleurs plus que dans les jurys d’assise, et il est justement question de les supprimer, afin que la nomenklatura judiciaire puisse agir encore à sa guise et selon son bon vouloir.

L’affaire d’Outreau n’a servi à rien, sinon à prouver que les magistrats ont soutenu leur collègue, le juge Fabrice Burgaud, malgré la souffrance des victimes de cette erreur judiciaire gravissime qui a brisé des vies et causé deux morts. Burgaud n’a écopé que d’une « réprimande avec inscription au dossier » ! Depuis cette lamentable affaire, et malgré les promesses présidentielles de Nicolas Sarkozy, les juges et les procureurs ne sont toujours guère « jugeables » et punissables au pénal et au civil pour leurs fautes.

[Les autorités] veulent sans doute que les Français ne fassent pas justice eux-mêmes. Ils ont raison… mais à la seule condition que la justice fasse bonne justice elle-même ! En incarcérant et condamnant par avance René Galinier, ne donnent-ils pas à nos concitoyens un bon argument pour se méfier davantage de l’institution qu’ils représentent, et par conséquent pour multiplier les actes d’autodéfense ? Et ne sont-ils pas les premiers responsables du « trouble à l’ordre public » dans l’affaire du papy de Nissan-lez-Enserune ?