2009/12/29

Une grande régression intellectuelle où l’interventionnisme étatique serait devenue la panacée

À l'occasion de la parution de La septième dimension, Michel Garroté nous présente un entretien avec son auteur, j'ai nommé Guy Millière.
Les discours qui se tiennent sur la globalisation, ainsi, sont la plupart du temps absurdes et délétères. Les discours sur l’environnement, l’économie ou sur la finance, sont plus absurdes et délétères encore. On semble oublier tout ce que l’ouverture planétaire des marchés a permis en termes de recul de la pauvreté et des pénuries en deux ou trois décennies, et entrer dans une grande régression intellectuelle où l’interventionnisme étatique serait devenue la panacée. Mon objectif en écrivant ce livre est de tenter d’apporter un peu de clarté dans tout cela, d’expliquer les dangers, de mettre en garde contre les conséquences que pourrait avoir la régression intellectuelle pour ceux qui y succombent, et surtout de souligner les potentialités qui se sont ouvertes, et qui, si on sait regarder, continuent à s’ouvrir.
Autres livres de Guy Millière

2009/12/14

UE & OTAN : Les Français découvrent les grands dangers du monde — la langue anglaise

A Bruxelles, région bilingue peuplée de quelque 90 % de personnes parlant le français, ce dernier ne perd pas seulement des parts de marché au sein des grandes organisations internationales
fait Jean-Pierre Stroobants.
Partout, il "file à l'anglaise", comme le dit joliment la Maison de la Francité, une structure qui entend promouvoir la langue de Voltaire.
Face à cet article, des lecteurs du monde haussent les sourcils :
Combat d'arrière-garde, inutile, secondaire. On ne va pas exiger de 440 millions d'européens non-francophones qu'ils apprennent le français en plus de l'anglais pour nos beaux yeux, tout comme on ne peut exiger que les 60 millions de Français apprennent l'Allemand ou le Polonais, par amour de la théorie multilinguiste.

2009/12/10

Ainsi pontifient nos islamo-gauchistes et leurs compagnons de route : Il suffirait d’être ouverts aux Autres et de prôner une société multiculturelle…

Véronique Maurus, la médiatrice du Monde, peut les moquer, "gentiment", comme elle le fait dans le premier paragraphe de son article de médiatrice, tout comme dans le dernier, il n'empêche que les lecteurs n'ont pas tort lorsqu'ils taxent le quotidien d'angélisme, d'élitisme, et/ou d'aveuglement et de faire partie de "la gauche caviar française".
Premier grief, l'élitisme. "La démocratie, c'est d'abord la loi de la majorité dans un vote libre, ai-je appris de Rousseau. Il semble que les choses aient changé. Quand la réponse ne plaît pas, l'élite — Le Monde — lâche le mot : populisme, et tout est dit. C'est un peu court", réagit Bernard Clapies (Blaesheim, Bas-Rhin), après l'article titré Les populistes européens inspirés par le vote suisse, du 2 décembre. Carles du Bourg (Paris) renchérit : "Votre éditorial, marqué par l'idéologie de l'antiracisme, manque de réalisme et de mesure. Une chose est certaine : la religion musulmane dès qu'elle est majoritaire quelque part impose sa loi bien au-delà du cercle de ses adeptes. D'autre part, il y a parmi les musulmans une petite minorité de fous furieux. C'est prendre les gens pour des imbéciles que de penser qu'ils mélangent tout et notamment cette réalité avec la situation des immigrés et leur droit à pratiquer leur religion. C'est vous qui mélangez tout."

…Les Suisses justement (pardon !, une majorité de lecteurs suisses) plaident, logiquement, pour leur paroisse. "Je ne suis pas raciste, mais qu'on nous laisse tranquilles avec ces procès d'intention à l'encontre de nos droits les plus élémentaires de citoyen libre et souverain", écrit Nadine Sliti-Crausaz (Genève). "Dans leur grande majorité, les Suisses ne sont pas plus racistes que les Français, ajoute George Michel Bovay (Ferney-Voltaire, Ain). Une fois de plus, la gauche caviar française fait preuve d'angélisme, comme lors de la parution du livre de Samuel Huntigton, Le Choc des civilisations, dont la prospective se réalise aujourd'hui."

… Dernier motif de fâcherie : la démocratie directe - dont beaucoup de défenseurs n'ont pas digéré le référendum européen de 2005. "Vous rapportez beaucoup de réactions, étrangères ou suisses, préconisant un second vote, sous-entendu "correct". Cela me rappelle le référendum sur l'Europe où, les résultats n'ayant pas été ceux prévus par certains décideurs politiques et médiatiques, il a fallu, après quelques mois, rectifier le tir — par un nouveau vote ou un tour de passe-passe. Le concept de démocratie n'en ressort pas indemne", regrette Jean-Marie Ribière (Poulx, Gard).
S'il faut en croire Alain Destexhe, sénateur MR, et la journaliste Claude Demelenne,

Les peuples perdent patience et manifestent leur mécontentement parce qu’une partie de nos décideurs – en clair, les partis de gauche – ferment les yeux dès que l’islamisme pointe le bout du nez. Ils adoptent face à cet islamisme la même attitude que certains intellectuels, jadis, devant les crimes du communisme : ils campent dans le déni du réel. Ils considèrent « irrationnelle » la peur que suscite dans une très large part de l’opinion, l’islam réactionnaire, qui n’est pas tout l’islam, mais trop souvent hélas, celui qui occupe le devant de la scène.

La pensée unique répète en boucle que tout va bien. Il nous suffirait d’être ouverts aux Autres et de prôner une société multiculturelle. D’accepter avec humilité de questionner le bien-fondé de nos valeurs occidentales. De mettre sur le grill quelques principes prétendument universels mais, paraît-il, marqués du sceau d’un impérialisme culturel qui n’ose pas dire son nom. Ainsi pontifient nos islamo-gauchistes et leurs compagnons de route. Obstinément, ils brandissent le même slogan : l’islam est une religion de tolérance, de paix et d’amour. Ce slogan est suicidaire. Il dresse les peuples contre les « élites ». Il est suicidaire, parce qu’il est faux. Il fonde une posture politique soi-disant progressiste sur le mensonge.

2009/12/07

Les Français sont-ils parmi les plus sensibilisés à la question du réchauffement, ou sont-ils parmi les plus influencés par le matraquage des médias ?


In response to a Le Monde headline hollering Les Français sont parmi les plus sensibilisés à la question du réchauffement, a few Le Monde readers send out a few pointers:
De fait les Français sont parmi les plus influencés par le matraquage des médias, particulièrement TV et Internet. …

Etant donné le matraquage éhonté auxquels ils sont soumis, il n'est pas surprenant que les français soient "parmi les plus sensibilisés".

La propagande écolo marche à plein régime ...

La France pratique l'omerta et la désinformation systématique sur le RCA. Les critiques sont traités de négationnistes. Les travaux récents de scientifiques non liés au GIEC ne sont jamais cités, car ils remetten en caus le pardigme du RCA. Et nous nous disons héritiers du siècle des Lumières ? Ne serions-nous pas plutôt ceux de l'Inquisition et de la Pensée Unique ?....
Meanwhile, Don Surber sums up the whole affair pretty neatly (merci à Larwyn):
They called us Global Warming Holocaust Deniers — sneered at us, snarked at us, and snubbed us.

None of them bothered to read “The Emperor’s New Clothes.”

I have no time for paybacks or saying I told you so.

But pay attention to why they fell for this billion-dollar hoax which almost became a trillion-dollar tragedy.

1. The pseudo-intellectuals fell for it because none of them ever cracked a science book.
2. The policy wonks fell for it because it gave the government more control.
3. The bleeding hearts fell for it because they always want to save the Earth.
4. The communists fell for it because it portrayed capitalists as destroying the Earth to make money.
5. The capitalists fell for it because they saw a new way to make money.
6. The Hollywood crowd fell for it because it made their pampered lives seem to have a meaning and purpose.
7. The newspapers fell for it because it was new.
8. The teachers fell for it because it was a new thing to teach the children to teach their parents.
9. The children fell for it because they wanted to show how well they are doing in school.
10. The parents fell for it because they wanted their children were doing so well in school and they wanted to be supportive.
11. The utility companies fell or it because they can raise rates.
12. The Nobel Peace Prize committee fell for it because Al Gore should have won in 2000.
13. The Academy of Motion Picture Arts and Sciences fell for it because Al Gore should have won in 2000.
14. The National Academy of Recording Arts and Sciences (Grammys) fell for it because Al Gore should have won in 2000.
15. The 30,000 scientists fell for it because while it was not in their field of study, they wanted to be supportive of science.

The only people who didn’t fall for it were we mouth-breathing, Bible-thumping, beer-guzzling, cousin-humping, baby-bumping, overfed, inbred, illiterate, gun-clinging, buck-toothed, trailer-park-living, truck-driving, ATV riding, Wal-mart shopping, knuckle-dragging, military-supporting, ain’t-recycling, patriotic, homophobic, xenophobic, sexist, racist hillbillies with cooties.

2009/12/03

Climategate : Les lecteurs accusent Le Monde de désinformer

Une bonne indication que le rechauffement climatique ce serait bidon ? Le fait que Le Monde n'ait pas parlé (ou si peu) du scandale Climategate avant l'analyse de Stéphane Foucart, dans laquelle on nous assure qu'il n'y a rien à voir, circulez, tout va bien, continuez à faire confiance aux experts et aux élites, tout en suggérant que les preuves (sic) en faveur du rechauffement climatique se résument à ce que les chercheurs (sic) seraient (si, si) "sincèrement convaincus" tandis que la science des sceptiques aurait été "ridiculisée". (On reconnaît là le programme de la gauche : «les "nôtres" sont admirables, les "ôtres" sont des blaireaux.»)
tout cela ne remet rien en cause, loin s'en faut, de la science climatique. Celle-ci repose sur les travaux de milliers de chercheurs
Oui, sauf que quand on apprend que les chercheurs (sic) ont manipulé, les données ont été faussées, les journaux récalcitrants ont été écartés, la carrière (et/ou la réputation) des sceptiques a été ruinée, alors les prémisses même du "problème" (si tel il est) sont faussées, et on se rend compte que le jeu est truqué parce qu'on entre dans un cercle vicieux où "tous les scientifiques sont d'accord" précisément parce que ceux qui ne le sont pas ont été écartés (et diabolisés) et précisément parce que les journaux scientifiques ont eu peur de publier des points de vues divergeants (et dérangeants). Un lecteur du Monde écrit :
Foucart, faites votre boulot. D'abord il n'y avait rien, ensuite il y a un peu mais de tout façon c'est de la théorie du complot. Mann est sous le coup d'une enquête de son université. Quand une majorité de scientifiques étouffent le débat pour dire qu'il est fini, ils ne respectent tout simplement plus l'éthique de la critique scientifique. Et les températures qui ne montent pas ? Vous ne faites pas votre boulot de journaliste objectif en restant accroché à vos croyances. Vous désinformez.
…"tout cela ne remet rien en cause, loin s'en faut, de la science climatique" — oui, mis à part le fait que Le Monde est obligé d'annoncer que le directeur du centre de recherche démissionne, fût-ce temporairement.

Clive Crook: The stink of intellectual corruption is overpowering.

Wall Street Journal: one is left to wonder why they felt the need to rig the game in the first place, if their science is as robust as they claim

2009/12/01

Quelle est la programme de la gauche ?

An American reader of Le Monde asks: "Quelle est la programe de la gauche…ils nous propose quoi?"

C'est très simple : ils nous proposent la solution (ou plutôt le conte de fées), "Tout est la faute des États-Unis (ou de l'Occident)"

Dans ce conte de fées gauchiste et droit-de-l'hommiste, il n'y a pas d'ennemis dans le monde, il n'y a jamais besoin de se battre, il n'y a jamais d'efforts à fournir contre qui que ce soit — puisque l'ouverture, la tolérance, et le dialogue avec les dirigeants étrangers permettraient de résoudre tous les problèmes —, SAUF : contre cette partie de la population (aux USA, les conservateurs et les Républicains ainsi que les capitalistes) qui n'est pas encore convaincue par le politiquement correct et par la pensée unique…

Evidemment, on n'est pas sans remarquer que l'administration Obama est pleinement adhérente de ce conte de fées (et le total de sa diplomatie semble se borner à s'excuser pour les péchés, imaginaires ou autres, des États-Unis, tandis que ses seuls ennemis — les seuls ennemis de l'Amérique, de l'Occident, de la planète — semblent être les habitants de l'Amérique profonde), d'où : l'énorme popularité de Barack Hussein Obama en Europe… Il croit dans les mêmes contes de fées qu'eux !

Nous laisserons l'ONU s'occuper de tout (ou nous nous occuperons de tout à travers l'ONU), et nous n'avons plus besoin de jeter des regards sur le sort des populations du bloc soviétique de Brejnev, de l'Irak de Saddam Hussein, de la Corée du Nord, de l'île de Castro, du Vénézuela de Chávez (ou alors : jeter un coup d'œil rapide, mais seulement pour dire que ce n'est pas mieux aux USA ou en Occident ou pour dire que les victimes de ces régimes, c'est en fait… la faute des USA et/ou de l'Occident ! [cf., nous restons bien à l'intérieur de la prémisse du conte de fées])

2009/11/30

"Contre toute évidence, Le Monde persiste et signe ; Mais : un mensonge répété ne devient pas pour autant une vérité"


"…la légitimité du scrutin [au Honduras] est contestée par la grande majorité des pays latino-américains" écrit Jean-Michel Caroit dans Le Monde.

Elle est contestée par ces pays qui sont, à l'instar du Vénézuela, dans les mains de caudillos (gauchistes), mais elle ne l'est pas, apparemment (vu le résultat des élections), par le peuple Hondurien.

Le Honduras ne voulait, ne veut pas d'un Chávez (d'ailleurs, peut-on dire qu'aucun peuple veut d'un Chávez à la tête de son pays, si ce n'est que ce Chávez les a convaincus que sa présence est indispensable à la nation?) : les mots "putschiste" et "coup d'état" ne devraient s'appliquer qu'à Mel Zelaya qui voulait s'octroyer plus de pouvoirs, et non à ceux qui ont renversé le président (ce président qui voulait devenir caudillo) — sur ordre de la Cour Suprême!

Il serait temps pour les reporters du Monde de revoir le sens des mots dans le dictionnaire : "coup d'état" et "putschiste" signifient une prise du pouvoir illégale (habituellement par des militaires).

Or, Zelaya "a été destitué légalement par le congrès, la cour suprême et le tribunal électoral", suite à une violation de la Constitution de sa part — et ce n'est que sur leur ordre que les militaires ont agi.

Ce que la "majorité des pays latino-américains" (c'est-à-dire les dirigeants de la majorité des pays latino-américains, des personnages souvent douteux qui voudraient bien, quand "nécessaire", s'octroyer plus de pouvoirs sans qu'il y ait des conséquences), Le Monde, et ses lecteurs ne digèrent pas, en fait, c'est qu'on ose s'opposer à une (plus grande) prise du pouvoir par la Gauche, par les droits-de-l'hommistes patentés, et par les humanistes auto-proclamés…

2009/11/29

Nous avons droit à un discours type bolchevique digne du temps où la gauche idolâtre se mettait à genoux devant Moscou, Pékin, La Havane

Un lecteur résume bien, à lui seul, la totalité des réactions des lecteurs du Monde à la nouvelle (la "nouvelle", mis à part le fait que je l'avais entendu dès 2002 ou 2003) que les Etats-Unis étaient en mesure de capturer Ben Laden en 2001 :
On pourrait attendre des lecteurs qu'ils fassent au moins le partage entre la "bêtise" de Bush et les crimes des intégristes ! Que non, nous avons droit à un discours type bolchevique digne du temps où la gauche idolâtre se mettait à genoux devant Moscou, Pékin, La Havane... effarant !

2009/10/09

Ronald Reagan : "Il y a une façon bien simple d'obtenir la paix; c'est de se soumettre!"


Barack Obama a reçu le prix Nobel de la paix, écrit Le Monde. Il semblerait donc que ceux qui gagnent le Prix Nobel de la "Paix" sont ceux qui projettent la faiblesse devant l'aggression…

Ronald Reagan, qui (dans l'opinion de bien plus d'un Est-Européen) méritait le Prix Nobel bien plus que Mikhaïl Gorbatchev ou Barack Obama, disait: "Il y a une façon bien simple d'obtenir la paix; c'est de se soumettre!"


On comprend que les Munichois occidentaux applaudissent : "The Apologizer-in-Chief" soumet les USA, et (les valeurs de) l'Occident, à des dictateurs comme Poutine, Chávez, et Ahmadinejad — tout en ignorant (ou en minimisant) leurs dépradations (tandis qu'évidemment, ils accentuent leurs propres péchés supposés) —, et aux droits-de-l'hommistes patentés et aux "nuancistes" patentés d'applaudir

2009/09/28

C'est peut-être pour cette raison que l'Etat est si mal géré ?

Alors que Le Monde annonce qu'il semblerait qu'il soit le quotidien le plus lu par les dirigeants, un lecteur fait le commentaire suivant :
Pas de vantardise, Le MOnde. C'est peut-être pour cette raison que l'Etat est si mal géré et que les avocats ont une culture générale en net recul. travaillez un peu, cessez de recopier les dépêches AFP et autres dossiers de presse et pondez-nous de l'analyse, des investigations... Bref, essayez un peu de copier vos amis du NY Times.

2009/09/26

Le Monde Magazine

Le Monde remplace Le Monde 2 avec un nouvel hebdomadaire, Le Monde Magazine.

Analyse de Capucine :
une nouvelle formule qui me rappelle quand même un peu le Monde 2, avec des rendez-vous maintenus (le reportage photo sous forme de portfolio, la séquence "histoire" reprise de la partie "Archives", que l'on trouvait à la fin du Monde 2). Un supplément complémentaire au quotidien, qui par définition, traite plutôt de l'écume de l'actu...

Visiblement, beaucoup moins de sujets parfois étranges, (trop) pointus que l'on trouvait souvent dans le Monde 2.
Le premier lecteur à commenter fait cette remarque :
Les abonnés au monde électronique pourront-ils enfin avoir accès à ce nouveau produit ??? D'autant que quand ils sont établis à l'étranger comme moi, ils n'ont pas la possibilité de l'acheter en kiosque! Merci d'y veiller.

2009/09/25

Pourquoi ces Ricains avides et égoistes ne peuvent-ils pas s'inspirer de la France, pays de la solidarité, des soins gratuits, et de la frater—… Euh…



The ever-lucid Plantu, who always has got the Americans figured out (those money-grubbing, treacherous louts!), has made a total caricature out of tea parties as well as conservatives' concerns and demands. Obviously, those greedy capitalistic pigs in America should follow what the charitable, compassionate, ever-solidaristic Europeans are doing and emulate their…

Except, wait! Two months prior to Plantu's anti-American cartoon, Le Monde came out with an interesting article (to say the least) on its front page…

In it, Cécile Prieur informs us that more than 25% of Paris doctors (and nearly a third of dentists and almost 2/5 of gynocologists) refuse to treat poor clients. The denials of the CMU — a name someone like BHO should love: couverture médicale universelle or universal medical cover — are illegal but rarely sanctioned…

But wait; that's because the French capital's doctors are as greedy capitalist pigs as Americans as a whole are, and that's all the more reason for the government to intervene and establish — No!
La première raison invoquée est la lourdeur administrative et la "paperasse" qu'impliquerait la prise en charge des patients CMU : ces derniers ne payant pas leur consultation, le remboursement du médecin s'effectue par l'assurance-maladie, ce qui peut prendre du temps si le praticien n'est pas informatisé.

2009/09/17

Oh, on a oublié de vous le dire : la victime d'une séquestration et de multiples violences se trouvait être, par le plus grand des hasards, juif…

Only halfway through Yves Bordenave's article in Le Monde of a Nanterre youth beaten, humiliated, sequestered, kicked in the eye, and threatened with the fate that Youssouf Fofona and his gang of barbarians bestowed upon Ian Halimi, do we discover that Matthieu, 19, is in fact (beyond being gay) Jewish.
Matthieu est homosexuel et son père est de confession juive.
But as it happens, having this fact come in so late in the "game" is only "normal": as the final sentence reads, the judge threw out the antisemitic (as well as the antigay?) character of the attack:
le caractère antisémite de l'agression, un temps envisagé, avait été écarté du dossier.

This leads one reader to comment:
Quelle tartufferie! "sale juif" mais on ne retient pas le caractère antisémite de l'agression. Cela fait penser à ces articles du Monde, où les journalistes expliquent benoîtement qu'aux Buttes Chaumont, les agressions contre les jeunes portant la kippa n'étaient que des "affrontements entre bandes". Ou encore lorsque le Monde nous expliqua que la jeune fille entremetteuse pour Ivan Halimi était une jeune blonde Française moyenne. On apprit plus tard qu'lle était brune et d'origine iranienne.
Incidentally, another reader points out that
ces reglements de comptes très violents entre jeunes pour des vols commis par l'un d'eux sont d'après ce que je lis courants et ne donnent pas souvent lieux à une plainte

2009/07/20

Scandale ! Les Républicains misérables ôôôsent s'opposer à une nominée démocrate ! Seulement, les oppositions des Démocrates sont passées sous silence

Depuis [que la juge Sotomayor] a été nommée à la Cour suprême par Barack Obama, les conservateurs la poursuivent de leur vindicte
écrit Corine Lesnes dans Le Monde, ne semblant pas réaliser (tout en le sachant indéniablement) que ces auditoires ne sont pas seulement monnaie courante aux USA, c'est le produit de la loi ! Qui les exige ! Quel genre de questions faudrait-il, dès alors, poser ? Que des questions gentillettes qui ne puissent en aucun cas blesser les nominé(e)s (ou Barack Obama) ?!

Alors que Corine Lesnes multiplie le nombre de déclarations de mépris pour les républicains — "la droite populiste a déniché 62 mots qu'elle agite comme un chiffon rouge" — la majorité des combats vraiment vindictifs ces dernières années (le cas de Robert Bork est le premier qui vient à l'esprit), ce sont les gauchistes plus-droit-de-l'hommiste-que-moi-tu-meurs qui en sont responsables.

Précisément, le seul noir de la Cour Suprême est dépeint par Corine Lesnes — par extension, en ne pas intervenant dans les détails — comme (autre) victime (ou quasi-victime) des Américains de droite, alors que Clarence Thomas fut le nominé de Républicains (du premier George H. W. Bush) et que ce fut par les Démocrates qu'il fut laminé (y compris par une histoire de fesses bidon) lors de son accession en 1991.
Le juge Clarence Thomas, renversé dans son fauteuil, ne dit jamais un mot. Il a remplacé Thurgood Marshall à ce qui est devenu le siège « africain-américain » à la cour. Sa nomination en 1991 a fait l’objet d’une violente bataille droite-gauche au Sénat. Depuis, il s’est enfermé dans le mutisme public le plus complet.
Clarence Thomas s’est enfermé dans le mutisme public le plus complet… mis à part le fait, évidemment, qu'il a fait paraître son autobiographie (dans laquelle il raconte comment il est monté de la pauvreté la plus abjecte jusqu'au siège de juge sur la SCOTUS, ce qui explique qu'il soit devenu conservateur et Républican).

On voit que l'on ne crie au scandale en sortant des termes et des expressions comme vindicte, chiffons rouges, et manque de gentillesse habituelle que si les victimes sont des pauvres droit-de-l'hommistes de gauche. Là, on a des bourreaux et des victimes. Quand c'est la gauche, par contre, qui est impliquée, on se sert d'expressions et de phrases beaucoup plus neutres, beaucoup plus passives, beaucoup plus du genre "nous sommes tous coupables" ("une violente bataille droite-gauche au Sénat").

Entretemps, ces mêmes droit-de-l'hommistes américains ont le droit à l'incarnation du "rêve américain tel que Barack Obama l'a ressuscité." (Le véritable rêve américain, tel que l'a vécu Clarence Thomas — montée depuis la pauvreté abjecte dans l'arrière-pays de Georgie contre vie dans la classe moyenne urbaine pour Obama avec la toute-puissante machine démocrate de Chicago qui le soutient complètement dans sa carrière politique — les sympathisants de la gauche préfèrent l'ignorer.) Pendant ce temps, les conservateurs continuent à être dépeints comme des "blaireaux" :
Avec sa gentillesse habituelle, l'animateur de radio Rush Limbaugh a formé des voeux pour Mme Sotomayor : "J'espère qu'elle trouvera une docteur latino avisée pour la soigner, a-t-il persiflé, plutôt qu'un typique docteur blanc qui n'a pas connu la richesse d'expériences d'une étudiante en médecine latino..."
Corine Lesnes dépeint aussi la Lilly Ledbetter Act comme une affaire de bien et de mal sans évoquer les véritables raisons de l'opposition à cette loi. (Six mois pour protester contre une tentative supposée de discrimination, ce n'est pas assez ?! il faut non 20 mois mais… 20 ans ?! ne se pourrait-il pas que ce soient les confrèries des avocats — supporters traditionnels des démocrates — qui soient derrière cette loi ?!)

En fin de compte, selon les membres (ou les sympathisants) de la gauche, les conservateurs "feraient mieux de se taire" et ne pas avoir le toupet de mettre en doute les déclarations auto-congratulatoires des membres (et des sympathisants) sus-nommés de cette même gauche.

2009/07/08

Sauvons le Centre Culturel Suédois

By popular demand:
Joignez le comité Sauvons le Centre Culturel Suédois

C’est dans la capitale européenne de la culture, Paris, que se trouve le Centre Culturel Suédois, le seul centre culturel suédois présent à l’étranger.

Chaque année, plus de 100 000 parisiens viennent y voir des expositions, du théâtre, du design, des films et y écouter de la musique suédoise. A cela s’ajoute la possibilité de prendre des cours de suédois.

Les entreprises suédoises peuvent elles aussi arranger des rencontres et des conférences dans les belles salles du Centre dans le Marais (11, rue Payenne). Il y a également une dizaine de chambres dédiées aux artistes et aux chercheurs de passage à Paris.

Le Centre a une importance capitale pour l'échange franco-suédois, tant culturellement que scientifiquement. Il suffit de jeter un œil aux livres d’or remplis par les nombreux visiteurs et locataires du CCS pour s’apercevoir de l’importance qu’il a dans les relations franco-suédoises.

Il est maintenant question de fermer ce Centre et de détruire ce qu'on a construit pendant des dizaines d'années.

Nous protestons chez UD (ministère des affaires étrangères suédois) et le gouvernement!

2009/06/22

Bruno Frappat vient de former un groupe de 11 professionnels chargés de rédiger un code de déontologie pour les journalistes

In an interview with Le Monde's Xavier Ternisien, Bruno Frappat (formerly of La Croix and Le Monde) explains how he has set up a group that is trying to write a professional code of ethics for French journalists.
La crise de confiance est-elle si grave que cela ? La presse est-elle si mauvaise ?

Une étude un peu sérieuse des journaux d'aujourd'hui comparés à ceux de l'entre-deux-guerres ou de l'immédiat après-guerre tournerait à l'avantage de la presse contemporaine. A la Libération, ils étaient plus nombreux, mais fortement idéologisés, et l'information y était noyée dans le commentaire. La nouveauté, c'est la pluralité des médias. Le discrédit de la presse est souvent lié à celui d'un média dominant. Vous pouvez faire tous les bons papiers que vous voulez, si, par ailleurs, sur une chaîne de télévision de grande audience, un journaliste réalise une fausse interview, cela rejaillira sur l'ensemble de la profession. Je demande que l'on ne pratique pas l'amalgame avec les médias.

2009/06/17

Les journalistes français ont tendance à mélanger faits et commentaire, et sont trop enclins à raconter la misère du monde

…les journalistes français ont tendance à mélanger faits et commentaire, sont trop parisiens, trop occupés à se recopier les uns les autres, enclins à raconter la misère du monde
explique Xavier Ternisien dans Le Monde à propos du dernier livre de François Dufour.
Il constate, à juste titre, que ce sont souvent les journalistes politiques qui ont pris la tête des journaux. La raison en serait, d'après lui, "une prédominance des opinions politiques sur les faits".

…Au fond, le reproche qui affleure sous la plume acerbe de l'auteur, c'est que les journalistes français sont trop à gauche. "Un quart à l'extrême gauche, une moitié à gauche, un quart au centre et à droite", croit-il savoir.

…Le fondateur des éditions Play-Bac et de Mon quotidien enfourche aussi quelques-uns de ses chevaux de bataille favoris, qu'il avait défendus lors des Etats généraux de la presse, dont il était l'un des animateurs. Il prône une stricte séparation à l'anglo-saxonne entre directeur de la publication (publisher) et directeur de la rédaction (editor).

…Le livre de François Dufour commence à circuler dans les écoles de journalisme.

2009/06/14

Le mari de la femme coupable d'un triple infanticide dit qu'il "comprend" et "qu'il faut comprendre" les actes de son épouse

Depuis le début du procès de son épouse, mardi 9 juin, Jean-Louis Courjault, partie civile "au soutien de (sa) femme", est en mission. Véronique comparaît pour un triple infanticide commis à leur domicile, en Charente-Maritime en 1999, puis par deux fois en 2002 et 2003 en Corée-du-Sud où le couple était expatrié. Jean-Louis répète à l'envi qu'il "comprend" et "qu'il faut comprendre" des actes auxquels sa femme, 41 ans, avoue n'avoir toujours pas trouvé d'"explication satisfaisante", les qualifiant d'"effrayants" et de "si graves".
Il n'y pas encore beaucoup de réactions sur le site du Monde, néanmoins, on ne s'étonnera pas que les lecteurs du Monde se trouvent touchés par cette manifestation de tolérance et d'humanisme.

Il "comprend", et "il faut comprendre", les actes de sa femme, répète Jean-Louis Courjault; "Merci d'épargner les acteurs de ce drame de vos leçons de morale" enjoint MC à un rare lecteur faisant preuve de sceptisme ; épargnez-nous (tous) "tout jugement péremptoire" ajoute Raphaël C, en ajoutant que le déni de grossesse reste un… "phénomène mystérieux".

C'est fou ce que la société de la (soi-disante) tolérance et du droit-de-l'hommisme a bien fait son "travail." On ne peut pas, on n'a pas le droit (!) de porter jugement sur une vulgaire meurtrière — oublions les victimes (complètement sans défense, puisque des nouveaux-nés), c'est d'elle qu'il faut avoir pitié !

2009/06/05

L'antiaméricanisme, fonds de commerce de la gauche, reste aussi bien vivace ; En temps de vaches maigres, il est commode d'avoir un exutoire

La convergence des Latino-Américains sur le retour de Cuba dans les instances interaméricaines, au sommet des Amériques, à Trinité-et-Tobago en avril, puis à l'Organisation des Etats américains, les 2 et 3 juin, ne saurait donc masquer l'essentiel
écrit Paulo A. Paranagua dans Le Monde, l'essentiel étant le fait que
L'antiaméricanisme, fonds de commerce d'une partie de la gauche, reste aussi bien vivace. En temps de vaches maigres, il est commode d'avoir un exutoire.

A Trinité-et-Tobago, le président du Costa Rica, Oscar Arias, s'était permis d'adresser à ses homologues quelques rappels. "Chaque fois que les Latino-Américains se réunissent avec le président des Etats-Unis, c'est pour lui demander ou lui réclamer des choses, disait-il. Presque toujours, c'est pour rendre les Etats-Unis coupables de tous nos maux passés, présents et futurs." Pourtant, il y a cinquante ans, le Mexique était plus riche que le Portugal. Il y a soixante ans, le Brésil avait un produit intérieur brut (PIB) par habitant plus élevé que celui de la Corée du Sud. "Nous avons raté quelque chose", a souligné M. Arias. A commencer par la priorité à l'éducation.

…Prix Nobel de la paix, président d'un pays qui a aboli l'armée au profit de l'investissement social, M. Arias a déploré l'engouement des Latino-Américains pour les idéologies.

2009/05/18

Des articles sur le cimetière des GIs en Normandie réussit à s'attaquer aux présidents US en général, et à Bush et à Reagan en particulier

In a Le Monde article on Normandy's Omaha Beach cemetery next to Colleville-sur-Mer, Benoît Hopquin points out how all presidents since Jimmy Carter in the 1970s have paid visits to the Colleville shrine, managing in the process to take a couple of potshots at Dubya.
En 2002, à la veille de l'invasion de l'Irak, George W. Bush était venu ici rallier les Américains à sa croisade contre "le Mal" et inciter les alliés à "défendre le monde contre les terroristes". En 2004, il n'avait pas trouvé meilleur lieu pour organiser un rabibochage avec la France.
That's right: in his eagerness to disparage Bush, Benoît Hopquin omitted to mention that 2004 just happened to be a long-planned event, i.e., the 60th anniversary of Operation Overlord. Furthermore, it appears that Barack Obama's visit (Philippe Duron, maire PS de Caen, … avait déjà fourbi son slogan : "Yes we Caen") led to an ongoing (?) protocol conflict between the White House and l'Élysée… In that accompanying article, Benoît Hopquin manages to denigrate Ronald Reagan's visit 20 years earlier…

Read also about the Apologizer-in-Chief's plan to apologize to the GIs' deadly enemy in Europe during World War II

2009/05/17

Nº 20 000 : Le Monde "indépendant" vit en fait en grande partie de subventions plus ou moins habilement déguisées

65 ans après sa fondation, Le Monde fête son 20000 ème numéro avec un éditorial de Eric Fottorino célébrant la "vision de nos aînés [qui] fut somme toute, à travers les décennies, assez constante :"
donner la meilleure information qui soit, la plus fiable et digne de foi. Ajouter du contexte au texte, c'est-à-dire un regard profond et pertinent donnant du sens au chaos des choses, au-delà de l'écume des jours. Trier, soupeser, décortiquer, éclairer, rectifier, ces mots-clés du journalisme portant l'exigence à incandescence, comme un fil lumineux. Des entretiens, des portraits, des grands reportages (dont une sélection est rassemblée dans un volume édité par les éditions Les Arènes), des débats d'opinion parfois passionnés sur les grands mouvements politiques et sociétaux de la planète depuis soixante-cinq ans, voilà résumée, en une pincée de mots, une aventure humaine dont la trace se mesure à travers les générations successives de lecteurs, qui ont autant été formés qu'informés par notre journal.
Malheureusement, les lecteurs ne semblent pas tous convaincus.
…arrêtez avec vos leçons de journalisme. Et puis, une petite précision : votre "puissant réseau" de correspondants (pigistes) à l'étranger s'est sérieusement étiolé ces dernières années !

"On n'est jamais mieux servi que pas soi-même" : rien ne vaut l'auto-congratulation ! L'exemple vient d'en-"haut". Monsieur Fottorino, votre mimétisme ne laisse pas d’étonner.

Le consensus "objectif" ne se porte pas mal, même au Monde, lui et son adoration du Veau d'Or, celle du marché aussi, seul garant de la "liberté" de quelques uns... Quant à développer enquêtes fouillées et analyses précises des contextes
Quant au (rare) lecteur qui dit Bravo et quant à la soi-disante indépendance du quotidien de référence, Boizard F répond en précisant que
comme tous les quotidiens français, Le Monde ne connaît pas l'ivresse de l'indépendance que donne le marché car il vit en grande partie de subventions plus ou moins habilement déguisées. La presse quotidienne française cumule le plus mauvais des deux mondes : dépendance de l'Etat (qui a ses intérêts à défendre : vous ne verrez jamais en France pour cette raison un quotidien aussi libéral que le Wall Street Journal) et dépendance de quelques gros annonceurs.

2009/05/15

Un article sur l'Afghanistan montre le mépris des Français pour "ces étasuniens"

Un autre article sur la guerre en Afghanistan de la part de Rémy Ourdan est recompensée par les réactions typiques des lecteurs du Monde (avec leurs connaissances incomparables de la stratégie militaire) :
incorrigibles Américains

Les taliban ne peuvent pas gagner, mais pas perdre non plus; les Américains ne peuvent pas perdre, mais pas gagner non plus [quelle phrase éminemment dotée de la plus haute intelligence (sic)]

Une photo ou ou [sic] deux flics ricains nous montrent des trophées de chasses à l'homme (qq cadavres)!

Et comment savent-ils, ces étasuniens, que leurs victimes sont des "talibans" ?

Photo répugnante

Cette photo est insupportable. Mais qu'est-ce que l'OTAN fait là-bas. Il est évident que se sont des résistants qui luttent contre l'occupation de leur pays. Ils ne sont en rien responsables des attentats du 11 septembre 2001.C'est scandaleux.
Heureusement qu'un dénommé dijon remet les pendules à l'heure…
Oui c'est scandaleux de dire que les talibans ne sont pas lies avec les attentats de 2001 et les autres apres ce sont EUX qui ont et qui toujours protegent hebergent les terroristes internationaux. Et aussi passer sous silence que ces talibans massacrent, brulent, gazent et poisonnent les afghans qui ne veulent pas etre sous leur fanatisme cruel est negationiste. L'OTAN est la bas pour defendre nos libertes chez nous et pour les afghans qui ne veulent pas de ces criminels . Nos soldats font un travail difficile, je les supportent.
Bertrand J. lui emboîte le pas :
La guerre est par nature brutale et cruelle. Il n'en reste pas moins que face à des fanatiques religieux aussi obscurantistes que les Talibans, nous ne devons pas hésiter une seconde à employer la force.

2009/05/01

Comment sont vaincus les talibans fin 2001 ? Par l'armée américaine ? Que nenni ! Par les Moudjahidins (!)

Déception [en Afghanistan] envers l'armée américaine et ses alliés, qui se sont déployés dans le pays sans que personne en comprenne vraiment la raison, les talibans ayant été vaincus dès fin 2001 par les Moudjahidins.
Le Monde a la bonté de nous apprendre (sic), à travers un article de Rémy Ourdan d'une page complète et sous un titre moqueur et méprisant, que l'année 2008 fut "un cauchemar pour l'armée américaine" (rien de moins) et que, par ailleurs, "les talibans [furent] vaincus dès fin 2001 par"… Par qui ? Par "les Moudjahidins" !!

On se moque du monde, ou quoi ?! Les talibans ont été vaincus par the Army of the United States of America, et personne d'autre ! Dire cela n'est aucunement patriotique ou pro-américain, ce n'est rien d'autre qu'un simple fait, ce n'est que de l'histoire militaire le plus basique.

Décidément, tout est bon pour dénigrer les USA (de Bush), les Républians, et l'armée US, y compris… réécrire l'histoire!

Et l'année 2008 fut "un cauchemar pour l'armée américaine" ?!

Je crois que l'année 1944 fut "un cauchemar pour l'armée américaine", et l'année 1917, et l'année 1862, et l'année 1775. L'année 2008? C'est rien à côté ! (Et les soldats de l'armée US seraient les premiers à vous le dire…)

2009/04/30

Un opposant à Barack Obama est caricaturé et ridiculisé dans Le Monde (comme tous les Républicains et tous les conservateurs)

Tout obamaniaque qu'elle soit, cette "lettre" professe un certain degré d'objectivité.
Après avoir commencé son article sur un opposant à Barack Obama dans Le Monde ainsi, Corine Lesnes traite son sujet de «l'épouvantable Rush Limbaugh», un homme qui «souffre d'obamaphobie chronique» et qui, de plus est, évoque «"socialisme", "communisme" ou "fascisme" à propos de l'administration Obama.»

L'une des raisons que "l'épouvantable Rush Limbaugh" évoque le "communisme" et le "fascisme" est que sous ces régimes (et dans les discours et dans les colonnes des communistes et des fascistes quand ils sont dans l'opposition), on tente de baîlonner les adversaires sans relâche, et si on n'arrive pas à les baîlonner, on essaie de les ridiculiser sans merci, en caricaturant et en diabolisant leurs points de vue (cf "obamaphobie chronique") — exactement comme l'est "l'épouvantable Rush Limbaugh" dans cet article de Corine Lesnes dans Le Monde et comme le sont les conservateurs américains généralement (cf. "l'épouvantable" George W Bush, "l'épouvantable" Sarah Palin, "l'épouvantable" parti républicain, "l'épouvantable" Fox News, "l'épouvantable" Amérique profonde, etc etc etc etc…).

Comme le dit Jonah Goldberg dans son livre Liberal Fascism (Le fascisme de gauche),
c'est de cette façon que fonctionne la gauche; les voix de l'opposition sont régulées, exclues, interdites quand c'est possible, moquées et marginalisées quand ce ne l'est pas. Les voix du progrès sont encouragées, adulées, amplifiées — au nom de la "diversité", de la "libération", de "l'unité", et par-dessus tout, du "progrès".

(That is how the liberal Gleichschaltung works; contrary voices are regulated, barred, banned when possible, mocked and marginalized when not. Progressive voices are encouraged, lionized, amplified — in the name of "diversity," or "liberation," or "unity," and, most of all, "progress.")
Et — toujours en ce qui concerne les évocations prétendument risibles de "socialisme", "communisme" ou "fascisme" — je n'ai même pas évoqué les tribunaux spéciaux que préparerait la Maison Blanche sous Obama contre ses opposants républicains — entièrement "objectifs" eux aussi, bien entendu… (Que, surtout, personne ne parle de "bushophobie chronique" ces dernières huit années, l'opposition à Bush n'était que le résultat, de part et d'autre, d'un très très haut (sic) "degré d'objectivité" — bien sûr !…)

2009/04/21

Justice: Mise en examen

Underbahn has a new book out, Frédéric Valandré's Justice: Mise en examen, on the leftist élites' and medias' takeover of the justice system in France.
La violence politique est excusée, voire justifiée, dès lors que les assassins peuvent être assimilés à des révolutionnaires ou à des progressistes. Un gangster dénué de pitié et aux mains tachées de sang est considéré comme un justicier solitaire lâchement exécuté par la police. On transforme un criminel avéré, tel un violeur en série ou le meurtrier d'une femme agée, en l'innocente victime d'une prétendue erreur judiciaire. Comment est-ce possible ? Toutes ces aberrations, et bien d'autres encore, j'ai souhaité les passer au crible dans cette "mise en examen" d'une pseudo-justice, dont les dégâts ont été et demeurent considérables dans notre pays. Un dossier noir de la justice médiatique.

Frédéric Valandré est écrivain et docteur en sciences humaines. Il est l’auteur de France Intox, publié par les Editions Underbahn en 2006.

La critique du Monde est prisonnière du dogme idéologique qui interdisait de mettre côte à côte les crimes d'Hitler et ceux de Staline

En répondant à la critique sur Katyn dans Le Monde (et pendant que L'Humanité appelle le film une nouvelle fiction (!) d'Andrzej Wajda), Adam Michnik met les points sur les I :
Le Monde fait partie des plus sérieux quotidiens internationaux. Aussi ai-je été fortement surpris de lire la critique qu'il a faite de Katyn, le dernier film d'Andrzej Wajda …

Son auteur y formule deux remarques, dont la première « concerne le renvoi dos à dos des nazis et des Soviétiques comme prédateurs du territoire national ». Aux yeux du critique français, c'est une aberration, une contre-vérité. Cependant, dans la période entre septembre 1939 et juin 1940, tels furent les faits historiques. Quelle troublante ignorance !

A l'époque, la Pologne fut morcelée par deux puissances totalitaires liées par le pacte germano-soviétique. La terreur dans les deux parties occupées du pays fut comparable ; la brutalité et la cruauté avec lesquelles les deux occupants emprisonnaient et assassinaient les Polonais était la même.

Après la guerre, la vérité sur ce massacre était tue, voire falsifiée. Le silence mensonger entourait le drame ; Staline et sa propagande remportaient la victoire. En Europe centrale et orientale, ce silence fut imposé par la terreur. En Europe occidentale, en revanche, le dogme idéologique interdisait de mettre côte à côte les crimes d'Hitler et ceux de Staline. La critique du Monde est donc prisonnière de ce dogme, alors que Wajda le défie. Le metteur en scène polonais brise le mur du silence.

…Katyn est le premier film qui porte sur le massacre et l'agression soviétique contre la Pologne, commise en accord avec Hitler. Ce fut un sujet tabou pour la gauche française. Pendant de longues années, elle garda le silence autour de l'invasion de la Pologne par l'Armée rouge, des crimes des Soviétiques, de même que sur Katyn. Jusqu'à aujourd'hui, ce tragique événement historique est un cadavre dans le placard de la gauche française, si longtemps indulgente à l'égard du « Grand Linguiste » (Staline).

… Ce ne fut pas le seul dogme de la gauche française. … Faut-il rappeler que le thème central du film de Wajda n'est pas l'Holocauste mais le massacre de Katyn ? Si, dans ce film, on ne voit pas de juifs dans les rues de Cracovie occupée par les Allemands, c'est parce qu'en 1943, ils étaient entassés dans des ghettos et déportés dans des camps de la mort.

Aucune confusion n'est faite dans ce film entre Katyn et Treblinka. Ce furent deux crimes différents ; le film n'aborde que l'un des deux. Le reproche sur le manque de référence à l'Holocauste est donc absurde. Pourrait-on formuler la même critique à l'adresse de Steven Spielberg ou de Roman Polanski qui, dans leurs films (La liste de Schindler et Le Pianiste), ne mentionnent pas non plus le massacre de Katyn, des goulags de la Kolyma, ou de Karaganda ? Jusqu'alors peu de films ont été réalisés autour des crimes soviétiques, même si ces derniers furent aussi barbares et massifs que ceux perpétrés par Hitler — et je le déplore. Pendant des décennies, ils furent entourés d'un mur de silence.

Par ailleurs, je tiens à souligner qu'Andrzej Wajda n'est pas et n'a jamais été un négationniste déguisé de l'Holocauste. Il a réalisé trois films consacrés à cette problématique : Samson, Korczak, et La Semaine sainte. Lui faire ce reproche me paraît tout à fait infondé. Katyn décrit avec réalisme les rafles et les persécutions subies par les Polonais, « coincés » entre deux Molochs totalitaires. Tel fut le sort réservé à ce peuple et c'est pour cette raison que les Polonais ont fait partie des principales victimes de la seconde guerre mondiale. Il est grand temps de prendre note de ces vérités banales.

(On ne s'étonnera point que la médiatrice du Monde, Véronique Maurus, écarte le controverse comme un détail — comme quelque chose d'à peine plus important que des plaintes d'autres lecteurs à propos d'autres critiques de films — qui seraient trop négatifs, trop positifs, ou qui dévoilent la fin…)

2009/04/02

LM critique le film Katyn d'Andrzej Wajda pour son "renvoi dos à dos des nazis et des Soviétiques" !


Le Monde publie une interview de Piotr Smolar avec Andrzej Wajda, le réalisateur de Katyn, film que critique Jean-Luc Douin (en misant sur l'ambiguïté — "Il faut savoir toutefois que, évoquant des sujets sensibles, Katyn encourt deux types de critiques") pour… son "renvoi dos à dos des nazis et des Soviétiques comme prédateurs du territoire national" !

Les Russes assassinent 12 000 personnes d'une balle dans la nuque — sans parler de leurs (innombrables) autres crimes, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Russie — et on n'a pas le droit d'assimiler les Soviétiques aux Nazis ?! Un cinéaste n'aurait pas le droit de concevoir "une bombe antisoviétique" ?! C'est une blague, ou quoi ?! Les Ricains ont été fustigés — et combien de fois?! — pour bien moins que ça !
Evidemment, je vais aller voir Katyn, cette histoire tragique, au dessein hallucinant : faire disparaître la Pologne en supprimant ses élites. C'est le projet de Staline et d'Hitler dans un accord secret.
Heureusement que Michel Guerrin a recueilli les paroles de l'historien Stéphane Courtois pour remettre les pendules un peu à l'heure.
Ce film peut aussi jouer son rôle sur la question de la mémoire, qui divise l'Europe : à l'Ouest, on garde une image positive du communisme pendant la guerre ; à l'Est, on a le sentiment d'avoir été abandonné et enfermé pendant quarante-cinq ans ; et dans une Russie hypernationaliste, le communisme redevient une période glorieuse.
Mise à jour : Adam Michnik a été "fortement surpris de lire la critique [que Le Monde] a faite de Katyn, le dernier film d'Andrzej Wajda" et de la "troublante ignorance" qu'on trouve dans ladite critique…

2009/03/29

Après la multiplication des petits pains… d'après Plantu, que fait Jésus ?

Le Monde's ombuds(wo)man (Véronique Maurus) acknowledges the uproar that a Plantu cartoon has caused in the Catholic community, especially in North America, from where thousands of emails have poured in.

To which Le Monde's readers praise the artist's and the newspaper's "courage", promising that they stand behind them and writing such things as
La médiatrice du Mondes a très bien fait de porter sur la place publique ce déchaînement (appréciez) de haine d'ultra-cathos américain…
Surtout tenez bon, on est avec vous et merci à Plantu.

Bravo Plantu et Le Monde. Continuez!
Que d'innombrables témoignages (preux?) pour le courage et la témérité de Plantu et Le Monde

Je ferais quand même remarquer que Steve Killelea n'a peut-être pas tout à fait tort quand il dit (autant à propos de Plantu et Le Monde qu'à propos de (leur)s lecteurs qui se manifestent ici?) que :
Vous n'auriez pas fait ceci contre les principes éthiques musulmans. Vous choisissez des cibles douces parce que vous êtes des LÂCHES

2009/03/28

"Quand je rencontre des policiers, j'angoisse"

"Quand je rencontre des policiers, j'angoisse"
C'est l'histoire d'une femme de 49 ans dont la sympathique soirée entre collègues se transforme en cauchemar, écrit Claudia Courtois dans Le Monde.
Les policiers refusent et [emmènent la cycliste qui a bu] au commissariat central pour une garde à vue.

Cette nuit-là, dix autres cyclistes subiront le même sort, dont un de ses collègues : déposition, fouille, nuit en cellule, nouvelle déposition le lendemain. Comme l'impose la procédure, Marie S. s'est retrouvée sans lacets ni soutien-gorge, et a récupéré ses effets personnels dans une boîte en carton. "Au début, je croyais seulement être dans un mauvais film et j'ai refusé les appels téléphoniques autorisés, confie-t-elle. J'étais persuadée qu'on allait me faire la morale, avec une amende, et un retour chez moi au plus vite." Depuis sa sortie du commissariat, le lendemain à 10 h 30, cette mère de deux enfants s'interroge : "Quelle est la proportionnalité entre la sanction et la faute, alors que j'ai reconnu les faits et que je n'allais pas être un trouble à l'ordre public ?"

Des associations de cyclistes et des élus dénoncent "cette stigmatisation à outrance des cyclistes".

Comme l'écrit Philippe G,

Sous prétexte d’accroître la sécurité, nous allons vers une société de plus en plus liberticide où la surveillance devient omniprésente. J’ai lu que, l’an passé, 600 000 Français ont été mis en garde à vue, soit près de 1 % de la population. Compte tenu des méthodes parfois employées par la police, de plus en plus de nos concitoyens ont le sentiment de vivre dans un régime policier qui dérive sur une mauvaise pente.
Tandis que yousmarais avertit que
tous les actes les plus futiles sont prétextes à sanctionner d'une amende. Il y a quelques siècles on craignait les détrousseurs de grands chemins, aujourd'hui craignez ceux qui portent l'uniforme !

2009/03/27

"On peut comprendre le HAMAS !!"

Au cours des dernières décennies, la paix a paru à portée de main, puis tout est parti en vrille, et je me demande finalement si elle était si proche, cette paix, ou si nous avons rêvé de châteaux en Espagne…
Although he is an Israeli leftist, Amir Gutfreund chooses to tell some basic truths about the Middle East and about Palestine (and about Europe and about UN conferences) in Le Monde, which — needless to say — grates on the readers' nerves (big time)…
on peut comprendre le HAMAS !!
And what brought that about? Listen to Amir Gutfreund:
…il n'y a pas besoin d'être de droite pour sentir qu'un changement profond s'est récemment opéré dans la réalité qui est la nôtre au Proche-Orient. Un facteur nouveau, dont les Européens se sont insuffisamment rendu compte, est intervenu, je veux parler de l'intégrisme islamique … sans conteste, un vent d'extrémisme islamique souffle.

…Peut-on espérer convaincre les Européens que cette mutation a bel et bien eu lieu ? L'espoir, je le devine, est faible. Surtout quand on constate la paralysie qui les saisit dès lors qu'ils doivent affronter le radicalisme musulman. Cet islam-là, indépendamment de ce qui se passe en Israël, tétanise les Européens. Ils le craignent et s'y opposent, mais redoutent plus encore que leur opposition les fasse paraître sous un jour arrogant, raciste, colonialiste. Stigmatiser l'arrivée de la droite au pouvoir en Israël et en faire le noeud du problème, c'est tellement plus facile ! Moi, l'amoureux transi et déçu, je peux déjà imaginer les gros titres de la presse européenne l'année prochaine.

La mise à l'épreuve suivante de l'Europe est pour bientôt. Elle aura lieu en Suisse à l'occasion de la conférence contre le racisme qui a déjà eu droit au sobriquet de "Durban II". J'imagine déjà la scène. Le délégué d'un pays où des fillettes de 8 ans sont mariées de force à des vieillards proclamera son indignation devant la situation des droits de l'homme en Israël ; le délégué d'un Etat qui subventionne la terreur partout dans le monde portraiturera Israël en Etat terroriste.

L'ambassadeur d'une nation où un tribunal a prononcé une peine de viol collectif sur une jeune fille dont le frère avait attenté à l'honneur d'une autre femme dissertera sur la politique scandaleuse d'Israël par rapport à ses minorités. Et celui d'un pays qui fomente la guerre à toutes ses frontières parlera de l'inquiétude qui l'étreint face au bellicisme israélien.

Mais l'image qui serait la plus terrible pour moi, ce serait celle de diplomates européens cravatés écoutant les orateurs avec attention et une mine sérieuse. Ah oui, ils seront beaux à voir, avec leur costume sur mesure, avec leurs bésicles à la dernière mode conservatrice, avec dans l'expression du regard mille ans de civilisation dominatrice.

2009/03/15

15 tués outre-Rhin: "La tuerie dans un collège de Winnenden frappe l’Allemagne de stupeur" ; 9 morts outre-atlantique: "Un forcené tue neuf personnes"

Se refuse-t'on d'apercevoir une légère différence de ton ?!

Comme d'habitude, les lecteurs du Monde réagissent avec véhémence à l'annonce d'une fusillade aux États-Unis.
Avec ou sans Bush, les USA, c'est toujours la preuve du pire.
Ah bon?! Sauf que le même jour, il y a eu une tuerie de 15 personnes en Allemagne — un de ces pays européens soi-disant incontestablement supérieurs à tous points de vue aux USA (pas d'équivalent de la NRA, par exemple) dont le système devrait inspirer ces Ricains néanderthals. Et la Finlande? Aussi pourvoyeur de leçons avec "seulement" deux fusillades d'école meurtrières? Évidemment, on ne peut nier que la violence est beaucoup plus intense dans des villes américaines comme… Palerme, Bastia, Marseille, etc, etc, etc…


En plus, voilà qu'on apprend que dans le pays donneur de leçons, les tirs contre la police se multiplient dans les banlieues (ne pas manquer le commentaire de Plantu)…