2005/02/18

MON LIVRE EST PUBLIÉ !

Ce n'est pas tout à fait vrai…

Ce livre sur la censure et la répression a été écrite par Erick Dietrich et Stéphanie Griguer mais, cela dit, il est vrai que j'y ai contibué un chapitre — pour être précis, une annexe à l'arrière du livre.

L'annexe est sur les "médias qui nourrissent l'antiaméricanisme et qui, à leur tour, sont nourries par lui" — le cercle vicieux de la haine, si on veut.

Long de 14 pages, ce texte est en quelque sorte une synthèse de tous mes posts depuis un an et demi.

Quant au livre lui-même, voici la présentation de Il est interdit d'interdire:

Censure et répression, ces deux notions ont, paraît-il, disparues soirs nos latitudes ? Mais qu'en est-il en réalité ? Insidieusement, depuis les années 90, une certaine forme de répression morale et psychique s'est installée dans les démocraties occidentales. Au nom des bonnes mœurs, du protectionnisme d'Etat ou du politiquement correct, on empiète en permanence sur la liberté de pensée, de parole et d'opinion. Le docteur Erick Dietrich, la journaliste Stéphanie Griguer ont mené une enquête avec le concours de Maître François-Xavier Kelidjian. Ils dénoncent la mise en place de mesures de contrôle de plus en plus strictes et la montée en puissance d'un nouvel ordre moral sourd aux Droits de l'Homme. Ils nous disent comment de la censure à l'autocensure, de la liberté d'opinion et d'expression à la pensée unique, il n'y a qu'un pas, à ne pas franchir...
En ce qui concerne les auteurs (principaux ;oP ),
Erick Dietrich est Docteur en médecine et victimologue formé au Centre International des Sciences Criminelles et Pénales. Directeur de recherche et d'enseignement, il est spécialiste en stratégies de la communication. Pour lui, aujourd'hui, l'autocensure ambiante marque le signe d'un contexte historique pré-révolutionnaire. Stéphanie Griguer est journaliste à Radio France et France Inter.

La bouillie militante de la machine à embrigader

La Corée du Nord ne renierait pas ces éloges du décervelage
écrit Ivan Rioufol en évoquant "la bouillie militante" de "la machine à embrigader" dans son bloc-notes.
Ils sont repris par les enseignants «progressistes», qui voient dans l'éducation – la rééducation – un moyen d'endoctriner des imbéciles heureux.

2005/02/13

Qu'est-ce, déjà, qu'est censée représenter la Statue de la Liberté?

Les Français avaient offert aux Américains une statue de la Liberté éclairant le monde du port de New York et ils s'effarouchent maintenant de les voir dénoncer la tyrannie
écrit Jean-Claude Casanova pour Le Monde.
Pour se rassurer, on notera que George W. Bush, en prêtant serment, a affirmé que les alliés de l'Amérique devaient savoir qu'elle "s'honore de leur amitié, s'appuie sur leurs conseils et compte sur leur aide". D'ailleurs, la secrétaire d'Etat visite à grands pas l'Europe pour démentir les propos qu'on lui a prêtés et pour écouter l'Angleterre, flatter l'Allemagne et la France et ignorer la Russie.

…Les Européens, qui sont peu puissants, seront d'autant plus influents qu'ils se soumettront à cette rigueur en proposant des solutions communes constructives et en évitant les surenchères rhétoriques et les susceptibilités d'étiquette.

…En Irak, les élections ont délégitimé le terrorisme baasiste ou islamiste, que certains se complaisent à appeler "résistance".

…avant tout, les Européens et les Américains doivent savoir quel prix ils sont prêts à payer pour empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires. Voilà ce dont ils doivent parler sérieusement entre eux. Pour éviter les ambiguïtés, on doit agir à l'inverse de ce qui s'est passé pour l'Irak. Il ne s'agit pas d'aller faire des discours à l'ONU. Si l'on diverge entre Européens et Américains, il sera toujours temps de le dire. Avant, il faut chercher un accord raisonnable sur une politique raisonnable.